vendredi 18 décembre 2015
mercredi 16 décembre 2015
mardi 15 décembre 2015
AUDIO:CARREFOUR D’ACTUALITÉ DU 09 DECEMBRE
Lors de cette rencontre, les Étapes d'élaboration et d'exécution du budget de l'Etat et le Rapport sur l'Initiative pour la transparence dans les industries (ITIE) ont été abordés. Elle a été animée par les journalistes Abdou Diaw et Birame Faye, travaillant respectivement au Quotidien National Le Soleil et au Journal Le Quotidien et par Elimane Kane, Chargé des programmes à l'Ong Oxfam.
lundi 14 décembre 2015
A QUAND LA FIN?
Il
arrive qu’on se réveille joyeux, plein de vie, prêt à conquérir le monde. Il
faut savourer ces précieux moments parce qu’ils sont devenus si brefs, si
inhabituels dans cette tumultueuses existence. En plus du branle-bas quotidien
-car nous sommes de plus en plus pressés- le train-train horrifiant relaté par
les médias nous représente un monde tourmenté où les âmes sensibles épient
l’atrocité humaine, impuissantes.
La
monstruosité est telle qu’on en est aujourd’hui à faire une ignominieuse comptabilité quotidienne des morts. Un mort, deux morts, cinquante morts, cent
trente morts…Plus le nombre est important davantage l’épouvante est attractive
pour les médias, pour les infâmes bourreaux qui s’y complaisent.
L’Afrique
enterre ses morts, silencieuse. L’Amérique et l’Europe se serrent les coudes pour
venger les leurs. Qui leur reprocherait de donner de l’importance à leurs
morts ? Apprenons, nous aussi, à en donner à nos innocents disparus.
L’Asie, face à la cruauté du sort, afficha autant d’affliction(en saluant leurs
mémoires) que de courage(en se tournant résolument vers le futur).
Des
esprits pernicieux diront qu’on meurt toujours de quelque chose pour soulager
leurs consciences peu compatissantes. On chosifie nos morts à force d’entendre
les médias ressasser impassiblement l’horreur ; « l’horreur
anodine ». Il y a des fins heureuses où la mort est fêtée avec quelques
larmes de réminiscences. Il ne saurait en être ainsi pour ceux qui ont vu un
père, une sœur, une mère, une amie partir si affreusement.
Il
n’est pas ici question de jeter l’anathème sur les journalistes même si leurs
procédés peuvent parfois être sujets à des polémiques. Nous avons le même
ennemi, c’est le propagateur de l’atrocité, le négateur de l’humanité, quelle
que soit sa motivation. Le marchand de la terreur, c’est aussi celui qui
affame, qui nie la dignité de l’homme, celui là qui le dépouille. En cela, les
multinationales peuvent être indexées sans toutefois verser dans notre jeu
préféré, la victimisation. Ayons une pensée révoltante pour les dirigeants
politiques !
L’espoir
nous donne envie de nous battre pour des lendemains enchanteurs ; des
lendemains où les sens se délecteront de la douce gratification de la nature,
où le génie de l’homme sera au service de l’amour.
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